Fonds Jules Ferry - Escales - Réseau des médiathèques de la communauté d'agglomération de Saint-Dié-des-Vosges

La Famille Ferry 

 Ferry Jules 2

 

 

Jules Ferry (1832-1893), figure contestée pour son rôle en tant que maire de Paris durant la Commune et pour ses positions sur la politique coloniale de la France, ce déodatien resté célèbre dans l’histoire pour ces lois scolaires demeure une figure incontournable du patrimoine du notre ville.

 

 

 Médaillon plâtre de Charles Ferry

 

 

Charles Ferry (1834-1909), frère de Jules, banquier de son état, il devint pendant la Commune, chef de cabinet de Gambetta alors ministre de l’Intérieur. Il continua sa carrière comme député et sénateur des Vosges. Marié à Geneviève Allain-Targé, le couple donna naissance en 1881 au futur député vosgien Abel Ferry.

 

Abel Ferry Portrait

 

 

 

 

Abel Ferry (1881-1918), fils de Charles, neveu de Jules, il s’engage comme le reste de sa famille en politique et devient, en 1909, député des Vosges. Lorsque que la guerre éclate, il fait parti des parlementaires à s’engager. Le 8 septembre 1918, il est blessé au combat et décédera 7 jours plus tard à l’âge de 37 ans. Il est enterré avec son oncle au cimetière rive droite de Saint-Dié-des-Vosges.

 

 

 

 

Mme Abel Ferry a fait don à la bibliothèque municipale d’une importante collection de souvenirs provenant de la famille Ferry, notamment de Jules et d’Abel. Cette donation comprend entre 1000 et 1500 volumes avec leurs meubles, des dessins, gravures, portrait, médailles. Cet ensemble est tellement important qu’il nécessitera la construction d’un pavillon spécial destiné à le recevoir : Le Foyer des Ferry.

C’est le 30 septembre 1932 que s’est réunie, à Saint-Dié, l’assemblée constitutive du Comité de Patronage du Foyer. Mme Abel Ferry y rappela qu’en l’absence d’héritier mâle des Ferry susceptible de conserver un lourd héritage, elle s’était donné pour tâche depuis quatorze ans, de recueillir et classer tous les souvenirs, documents et papiers épars de ces hommes d’État. Soucieuse avant tout d’en assurer la conservation définitive, en accord complet avec sa fille, qui se ferait un devoir de ratifier ces dispositions à sa majorité, elle avait jugé prudent d’en faire don à la personne morale la mieux qualifiée pour les recevoir, la ville de Saint-Dié, berceau de la famille.

La Sorbonne, en juin 1954, confia en dépôt au Foyer, le legs que lui avait fait, en 1919, Mme Eugénie Jules Ferry des papiers et des meubles du bureau de son mari à Paris. Le Foyer manquant de place, la société Philomatique avait bien voulu se charger provisoirement de la garde de ce legs.

L’importance que donne ce dépôt au Foyer fait que désormais quiconque voudra faire un travail sérieux sur Jules Ferry devra s’adresser à Saint-Dié.